Paris, capitale Française au rayonnement international, est la ville la plus chère du territoire : le prix moyen du m² y est deux fois plus élevé qu’à Aix-en-Provence, Nice, Lyon ou Bordeaux, villes les plus chères de France, et trois fois plus élevé qu’à Montpellier, Marseille, Toulouse ou Nantes, pourtant très attractives.
À Paris, les prix de l’immobilier, hors norme sur le marché national, ne sont pas un frein pour les vendeurs (qui peuvent parfois réussir à vendre un bien en une journée) tant la demande de logements ne faiblit pas. La hausse des prix, relative par rapport aux années 2006-2007, concerne tous les secteurs, et notamment les quartiers populaires en pleine mutation, à l’image du Sentier (2ème arrondissement), des environs du Canal Saint-Martin (10ème) ou des 18ème et 20ème arrondissements (particulièrement vers la place de la République).
Les propriétaires de biens haut de gamme profitent également de la bonne dynamique immobilière ; les investisseurs (notamment étrangers), absents depuis quelques années sur le marché parisien, se remettent à investir dans les biens luxueux de la capitale. A contrario, les prix élevés de Paris sont prohibitifs pour une partie des acquéreurs, dont les primo-accédants et les familles à budget modéré, contraints de se diriger vers les territoires franciliens pour accéder à la propriété.