Devenue métropole régionale en 2016, Toulon connait depuis quelques années de profondes mutations, tant sur le plan territorial que culturel. La ville, qui a longtemps souffert d’une mauvaise réputation, a fait peau neuve et attire chaque année de nouveaux arrivants séduits par la beauté des paysages varois, le taux d’ensoleillement exceptionnel ou les perspectives économiques de l’Arsenal, comptant 20 000 emplois directs, civils et militaires. Ce contexte favorise un marché immobilier dynamique, reparti à la hausse depuis 2016 grâce, en partie, aux taux d’intérêt historiquement bas. Le nombre des transactions a donc sensiblement augmenté à Toulon et le marché locatif est bien actif, boosté par les 13 000 étudiants qui ne disposent pas d’un nombre suffisant de cités universitaires dans l’agglomération. Le marché toulonnais offre donc de belles perspectives aux investisseurs, mais aussi aux primo-accédants et résidents secondaires (encore très minoritaires) qui profitent de prix relativement bas.

À Toulon, les prix de l’immobilier sont en moyenne 25% plus bas que dans les autres villes de la région PACA et du département du Var (83). La ville est donc bien moins chère que Nice, Aix-en-Provence, Cannes ou Marseille (observant toutefois moins d’écart avec la cité phocéenne). La particularité tarifaire de Toulon s’explique notamment par la faible attractivité du territoire, qui tend aujourd’hui à s’inverser fortement. Sur le plan national, le prix du m² est 1,5 fois moins cher qu’à Lyon ou Bordeaux, et toujours moins cher qu’à Toulouse, Nantes, Montpellier ou Grenoble. Le marché immobilier est donc particulièrement propice aux investissements, que ce soit pour les acquéreurs souhaitant acheter une résidence principale, les investisseurs locatifs ou les familles recherchant une résidence secondaire à proximité de la mer.

Toulon a engagé ces dernières années de vastes programmes de rénovation et d’aménagement. Le centre-ville, notamment, a subi d’importants projets d’embellissement qui ont modifié en profondeur le visage de la ville. Les quartiers populaires ont également été désenclavés grâce à l’arrivée des lignes de tramway et plusieurs secteurs ont été réhabilités. Si les professionnels de l’immobilier soulignent que Toulon ne compte pas de « mauvais » secteurs, les disparités subsistent toutefois entre quartiers, engendrant des différences de prix parfois importantes. Les secteurs les plus recherchés (et donc les plus chers) sont le Mourillon et Cap Brun, à l’est de la ville, à proximité du bord de mer, ainsi que le quartier du Faron. Moins onéreuse, la Haute-Ville (la partie la plus haute du centre-ville) est également côtée, tandis que le Pont de Las ou l’ancien quartier ouvrier Saint-Jean-du-Var affichent des tarifs très abordables.

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