La pandémie, avec ses conséquences économiques et sociales, pouvait faire craindre à un effondrement du marché immobilier. Pourtant, l’exode des Parisiens vers des contrées plus naturelles n’a engendré qu’une légère baisse du prix au M² dans la capitale. Elle ne laisse présager aucune perte en capital et promet toujours des avantages fiscaux sur les logements anciens. Au niveau national, le marché immobilier semble se suffire à lui-même malgré le retrait des investissements étrangers. Mais pour limiter tout risque financier, rentabiliser son investissement ou acquérir du patrimoine, il est capital de savoir s’il est encore intéressant d’investir en métropole et de suivre l’évolution des prix de l’immobilier dans les différentes localités. Toutes les villes ne sont, en effet, pas logées à la même enseigne. De plus, le constat diffère entre l’achat de biens immobiliers et l’investissement locatif. Voici quelques clés pour acheter au meilleur prix et décrypter les possibilités d’un retour sur investissement.
Privilégier les villes où le cadre de vie séduit les citadins
La hausse des prix de l’immobilier se stabilise au niveau national. Le prix au M² reste élevé même si l’offre est supérieure à la demande dans certains arrondissements. Les appartements logés au centre des grandes villes n’ont plus vraiment la cote. Les critères d’acquisition ont évolué mais tous les citadins n’ont pas les moyens de s’éloigner des centres économiques. Le télétravail ne concerne pas tous les secteurs d’activité. Beaucoup choisissent d’habiter en banlieue pour profiter d’une maison avec jardin. Les foyers en mal d’espace et de nature vont vivre dans les villes moyennes plutôt que dans les zones rurales où les aménagements et les structures d’accueil ne correspondent pas aux besoins du mode de vie urbain. Boulogne-Billancourt est ainsi prisée des Parisiens pour son cadre de vie agréable à proximité des pôles d’activités d’Île-de-France. La surcote y est alors monnaie courante. Orléans, Tours et Reims sont également plébiscitées pour leur qualité de vie et leurs infrastructures de transport en lien avec les grandes métropoles mais à des prix encore intéressants. L’attractivité de ces agglomérations valorise les biens acquis et promet une vente rapide dans ce contexte. Pourtant, pendant que certains citadins s’installent « à la campagne », d’autres font le choix d’investir dans une maison secondaire sur la côte.
Bénéficier d’une plus-value sur un investissement dans une zone touristique
Une résidence secondaire au bord de l’eau permet de télétravailler dans un environnement propice à la détente en famille. Mais les logements disponibles restent rares et onéreux dans ces régions touristiques. Avec les restrictions aux frontières et l’impact économique mondial de la crise sanitaire, les investisseurs étrangers sont contraints de vendre leurs villas et hôtels particuliers. Il y a bien une opportunité à acquérir de luxueux biens immobiliers avec vue imprenable sur la mer mais elle nécessite de réelles capacités de financements. Les destinations touristiques comme Albi, Nice et Nîmes restent inaccessibles. Les prix de l’immobilier flambent sur la côte basque avec l’arrivée massive des Parisiens. Ce type de projets immobiliers est donc réservé aux acquéreurs disposant d’un apport conséquent. Il s’agit toutefois d’investir dans un bien d’une valeur sûre : avec la reprise du tourisme, il ne subira aucune décote. La revente garantit une plus-value étant donnée la demande toujours croissante. La location peut aussi devenir une alternative pour rentabiliser le patrimoine. À Rennes, les locations saisonnières remportent un large succès auprès des franciliens en période de vacances.
Rentabiliser l’achat d’un bien locatif en fonction des localités les plus recherchées
L’investissement immobilier locatif offre de belles perspectives de rentabilité avec des taux de vacances très faibles dans certaines zones géographiques. La pénurie des logements neufs conduit les foyers à opter pour la location. Les retards et les difficultés d’approvisionnement en matériaux de construction ont eu raison de nombreux projets immobiliers durant l’épidémie de Covid. L’accès à la propriété reste également soumis aux exigences des banques concernant la capacité de remboursement des prêts. Les problèmes économiques qui font suite à la crise sanitaire risquent de multiplier les changements d’adresse de location. Certaines localités auront un rendement locatif plus intéressant que d’autres. La dynamique économique et le confort de vie de certaines agglomérations promettent un taux de locations exponentiel. Selon la tendance actuelle, Nantes séduit les familles. Une location à Bordeaux garantit un standing et un niveau de vie élevés sans emprunter pour devenir propriétaire. De son côté, le bailleur s’assure de l’acquisition d’un véritable patrimoine personnel. Les étudiants ne tarderont pas à réinvestir les appartements disponibles à Montpellier, à Toulouse, à Strasbourg et à Lyon. Ces métropoles se profilent comme des placements rassurants mais, avant d’investir dans un bien particulier, demandez conseil à votre mandataire en immobilier SAFTI pour bien estimer sa valeur locative.