Choisir un terrain est la première étape d’un projet de vie : construire sa maison. Un choix complexe suscitant de nombreuses questions : Faut-il un grand terrain isolé ou une petite parcelle en milieu urbain ? Quelles caractéristiques géologiques, environnementales et législatives faut-il prendre en compte ? Panorama des points à considérer avant l’achat d’un terrain constructible.
2016 a été l’année la plus importante de cette dernière décennie dans le domaine de l’immobilier. Avec des taux d’intérêts record, certains acquéreurs souhaitant construire leur maison précipitent leurs projets. Mais parfois, il vaut mieux s’arrêter et prendre le temps d’étudier toutes les possibilités pour l’achat de son terrain et de valider des critères fondamentaux, afin de partir sur de bonnes bases.
La situation du terrain
L’achat d’un terrain peut être divisé en deux catégories : l’achat d’une parcelle dans un lotissement ou l’achat d’un terrain en secteur diffus, chacun ayant ses avantages et ses contraintes.
Parcelle en lotissement
Ce type de terrain se trouve le plus souvent à proximité d’une agglomération. Les travaux de viabilisation des différentes parcelles sont réalisés par le lotisseur, ce qui engendre une baisse des frais. Un autre avantage est que la nature du sous-sol est garantie, conséquence des autorisations et attestations nécessaires faites par le lotisseur.
Cependant, choisir un terrain en lotissement, c’est aussi se plier aux contraintes, au cahier des charges et au règlement du lotissement. L’architecture est souvent imposée : toiture particulière, clôtures avec des dimensions définies, matériaux à utiliser… Ces exigences architecturales peuvent dans certains cas engendrer des frais supplémentaires.
Parcelle isolée
Prendre un terrain isolé dans un secteur diffus autorise une plus grande liberté quant aux choix de constructions.
Il sera par contre nécessaire de réaliser, à charge de l’acheteur, les études préalables, entre autres de viabilisation et de nature du sous-sol. Les sols sont en effet très différents suivant les régions, les départements, et même les rues. Il faut donc réaliser au préalable une étude de sol. Les sols à base de roche, de sable ou de gravier assurent une stabilité à long terme. Les sols argileux, à base de limon ou de remblais, sont à proscrire. Si le terrain se situe sur une ancienne voierie ou a déjà été construit, il est possible de faire sonder le sol à la recherche de divers objets, de canalisations, de carrières, etc.
Par ailleurs, sur un terrain en secteur diffus, le tout-à-l’égout, le chemin d’accès et d’autres installations peuvent ne pas être garantis.
Les superficies, délimitations et expositions du terrain
En milieu urbain, les parcelles oscillent entre 300 m² et 500 m². Il va sans dire qu’avoir plus d’espace, comme en milieu semi-urbain ou rural, permet d’être isolé des voisins, des bruits alentours et de profiter d’un vaste jardin.
La superficie du terrain engendre toutefois un coût d’entretien, même minime, qui peut varier suivant les régions.
Il faut de toute façon bien penser à demander au vendeur un plan de bornage, qui délimite le terrain et préviendra d’éventuels litiges.
Un bon ensoleillement est par ailleurs fondamental pour le confort et permet de réduire à terme la facture de dépense énergétique. Les meilleurs conseils à ce sujet sont souvent ceux de l’architecte ou du constructeur. Les constructions plein Sud ou plein Nord sont absolument à éviter.
Il est également bon de vérifier si le lotissement émet des obligations quant à la disposition de votre habitation.
La forme du terrain
Une surface avec une forme simple à 4 côtés, de type carré ou rectangle, permet des conditions optimales lors de la construction.
Il est de plus préférable de choisir une surface plane plutôt qu’une pente, qui engendrera des frais supplémentaires d’aménagement, de fondation, de terrassement et de récupération des eaux.
Si un cours d’eau est proche de l’habitation, ou que le terrain se situe dans une cuvette, il faut vérifier les risques d’inondations, de glissement de terrain et autres aléas.
Les conseils en plus de BienEstimer® pour l’achat d’un terrain
- Se procurer le certificat d’urbanisme le plus tôt possible
En effet, il contient beaucoup de variables intéressantes à prendre en compte.
- Sonder le voisinage
Discuter avec les voisins est une source d’informations intéressantes sur la vie du quartier, son environnement.
- Vérifier la connexion réseau
Aujourd’hui, il est presque indispensable d‘être joignable et connecté à Internet. Il faut donc vérifier les connexions alentours pour s’assurer de l’état et de la disponibilité du réseau.
Choisir un terrain n'est que la première étape de l'aventure. En effet, une fois celle-ci réalisée, il faut organiser la construction de la future maison.
Pour plus d'informations, lire l'article sur les 6 conseils pour un achat immobilier en toute sérénité.
Sources : Forumconstruire.com