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Les fluctuations du marché immobilier avec l’exode des citadins

Les périodes de confinement et les phases successives de restrictions ont amené un certain nombre de citadins à remettre en cause leurs choix de vie. Vivre en appartement dans une grande ville sans pouvoir profiter des plaisirs de la vie sociale ni des sorties culturelles a bel et bien atteint ses limites. Le télétravail amplifie encore le phénomène. Le départ des citadins des centres urbains, jusqu’alors prisés des actifs, change indéniablement la donne. Le nombre de biens à vendre augmente et les locations vacantes se multiplient. Mais cet exode a-t-il pour autant un impact sur le prix de l’immobilier dans les métropoles ? De même, il semble légitime de s’intéresser aux conséquences de cet engouement pour les logements à la campagne sur le marché local. Voici un état des lieux du marché immobilier dans ce contexte d’exode citadine pour mieux estimer le prix au m² des biens à vendre, à acquérir ou à louer.

Une tendance stable pour les prix de l’immobilier ancien dans les métropoles 

L’attractivité des grandes métropoles avant la pandémie mondiale ainsi que le volume des transactions immobilières avaient fait bondir les prix de ventes et de locations. Les nouvelles aspirations des citadins auraient pu entraîner l’effondrement des prix de l’immobilier dans la capitale et les grandes villes. Mais le marché immobilier à Paris et les grandes agglomérations françaises résiste à ces bouleversements sociétaux. Les prix restent élevés malgré la désertion de certains arrondissements. Une hausse de 0,2 % est même enregistrée dès janvier 2021 sur l’ensemble du territoire. Lille et Strasbourg s’inscrivent en tête des villes les plus chères de France. La pénurie des logements neufs explique en partie le succès de l’ancien. Les grands projets immobiliers ont souffert de retards dans l’attribution des permis de construire. Alors, est-ce le bon moment pour vendre son bien au meilleur taux ou rentabiliser l’achat de son appartement situé au cœur du centre économique de la ville ? Il semblerait que les critères des acquéreurs aient évolué : certes, ils n’hésitent pas à mettre le prix mais dans un logement spacieux avec jardin. Ainsi, les Parisiens en quête de verdure et de grands espaces cherchent davantage à s’installer en banlieue ou à Orléans. Certains franchissent même le cap d’investir à la campagne jusqu’alors écartée pour sa ruralité.

Une augmentation de la demande dans les campagnes pour une maison secondaire

Le phénomène d’exode ne concerne pas tous les citadins en mal d’espaces naturels. Pour s’éloigner des centres urbains, il faut exercer une profession compatible avec le télétravail. Le changement de cadre de vie va également de pair avec des moyens financiers suffisants. L’accès à la propriété est plus que jamais soumis aux capacités de financement du projet immobilier. Les banques veillent au respect du taux d’endettement et donnent priorité aux dossiers avec apport personnel. De plus, les cadres ont fait le choix d’opter pour une résidence secondaire. Ainsi, ils peuvent bénéficier d’un logement à la campagne pour télétravailler et rester confinés dans des conditions plus agréables. Certains profitent du contexte sanitaire et économique pour acheter en bord de côte où le prix de l’immobilier chute : les investisseurs étrangers cèdent leurs luxueuses villas avec vue sur la mer au plus offrant. Mais les résidences de vacances sont surtout prisées des habitants de la région parisienne. Tous ces nouveaux investissements dans les villes moyennes entraînent une surenchère des prix de vente étant donné que la demande excède l’offre. Les habitants de ces localités risquent de ne plus avoir accès à ce type de biens et doivent se tourner vers la location.

La valeur sûre du locatif dans le contexte d’exode des citadins

Le marché immobilier locatif demeure un investissement rentable. Le volume des transactions devrait considérablement augmenter. Les retards cumulés dans la construction du neuf et la baisse du budget des foyers jouent en sa faveur. Les citadins en attente d’un refuge idéal à la campagne se contentent de louer un logement en périphérie de la ville après avoir vendu leur appartement en plein centre. En attendant la reprise économique et un nouvel emploi, les ménages déménagent aussi dans des locations avec des mensualités moins importantes. La légère baisse des prix immobiliers à Paris n’impacte donc pas l’ensemble du marché dans la région Île-de-France. Durant cette période d’incertitude, la reprise du marché immobilier passe nécessairement par le secteur locatif. Mais il doit s’adapter au contexte sanitaire et social : les outils numériques participent à cette évolution du marché et permettent des visites virtuelles. Chez SAFTI, le bien est estimé au prix de l’immobilier en temps réel et votre mandataire prépare votre dossier à distance.

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