Après une année 2017 exceptionnelle où le cap du million de transactions immobilières devrait être dépassé, l’année 2018 s’annonce également très dynamique pour le marché immobilier. La hausse des prix de l’immobilier ne devrait pas bloquer les primo-accédants grâce à la stagnation des taux d’intérêt.
Des taux d’intérêt immobilier qui restent bas
Alors que les spécialistes du marché immobilier planchaient pour une remontée des taux immobiliers, ceux-ci sont repartis à la baisse fin 2017 pour passer à 1,65% sur les prêts immobiliers de 20 ans (contre 1,75% en juin). Comme la Banque Centrale Européenne hésite à relever son taux directeur, au risque de mettre en péril la reprise économique, il semble acquis que pour l’année 2018 les acquéreurs de biens immobiliers et les primo-accédants pourront tabler sur des taux équivalents.
Selon la durée de l’emprunt, les taux augmentent. Pour un emprunt sur dix ans, les acheteurs se verront proposer un taux moyen d’1,06%, pour un emprunt de quinze ans, celui-ci monte à 1,40%, contre 1,62% pour vingt ans et 1,85% pour vingt-cinq ans. Un emprunt de sept ans et moins permet d’obtenir des taux d’intérêt d’emprunt inférieurs à 1%.
Vers une hausse moyenne des prix de l’immobilier de 2%
Tout comme en 2017, les prix de l’immobilier vont continuer à grimper en 2018. Une hausse moyenne de 2% est prévue en 2018 avec de fortes disparités entre les régions.
Dans ce contexte de hausse constante des prix de l’immobilier, il est primordial de vérifier le prix de vente affiché. Pour cela, il est possible d’utiliser des simulateurs d’estimation immobilière gratuits en ligne comme le propose SAFTI avec son outil BienEstimer®.
Afin de faire des économies sur les frais d’agence, il est également préférable de faire appel à un conseiller ou mandataire immobilier indépendant qui s’occupera de la vente du bien immobilier ou de la recherche d’un nouveau logement. En faisant appel à un négociateur immobilier indépendant, l’acquéreur pourra économiser jusqu’à 30% des frais d’agence.
Disparités entre les villes
Les villes qui ont connu la plus grosse hausse des prix en 2017 devraient connaitre les mêmes hausses en 2018, alors que les villes qui ont vu leurs prix au M2 baisser en 2017 devraient suivre la même courbe cette année.
En 2017, les villes qui ont connu les plus grosses hausses de prix au M2 sont : Bordeaux avec +16,5% de hausse et un prix au M2 moyen de 3180€, Lyon qui a vu les prix flamber de 7,7% et un prix moyen au mètre carré de 3367€, et Nice, qui culmine à 3593€ / M2 et une hausse de 5,8%. A l’inverse, Montpellier qui a vu son prix de l’immobilier baisser d’1,9% devrait connaitre une situation identique en 2018 avec un prix moyen au M2 de 2503€.