PriceWaterhouseCoopers (PwC ) a publié récemment son nouveau classement des villes européennes les plus attractives en termes d’investissement immobilier. Lyon se hisse à la 10ème position, en progression de 15 places, et devient la première ville française du classement. Et ce n’est pas la première fois que la ville se hisse sur les podiums ! Petit tour d’horizon des raisons de ce succès.
Le marché immobilier lyonnais se porte bien et prend de la valeur depuis début 2016, contrairement à ces dernières années. Avec une tendance au développement du périurbain, Lyon arrive en effet à se démarquer et à attirer la population.
Ce qui l’amène à avoir été désignée « ville la plus attractive de France » devant Paris pour l’investissement immobilier dans la dernière étude du cabinet PwC de novembre 2016, avec une ascension exceptionnelle de 15 places.
Une ville habituée aux « bons classements »
En décembre 2015, PwC avait déjà positionné Lyon en tête de liste de son étude « Villes d’aujourd’hui, métropoles de demain», basée sur 3 grands thèmes :
1) Qualité et cadre de vie
Sous cet intitulé se regroupent plusieurs critères : transports et mobilités ; infrastructures urbaines ; environnement ; santé ; culture et loisirs ; vie de la cité.
Lyon se démarquait par son aptitude à gérer les transports et la mobilité de ses habitants ainsi qu’à offrir une variété abondante d’activités culturelles et de loisirs.
2) Potentiel et connexion au monde
Ce thème est dédié au « capital intellectuel », à la « transition numérique » et à l’ « ouverture et connexion au monde ».
Lyon arrivait deuxième, au coude à coude avec Toulouse. Malgré un retard en matière de « capital intellectuel » et de « transition numérique », Lyon tire son épingle du jeu grâce à son ouverture au monde, appuyée par sa politique de développement urbain, et ses connexions nationales et internationales.
3) Capital économique
Cette dernière catégorie regroupe le « poids économique », l’ « attractivité et l’innovation », le « travail et l’emploi » et enfin le « coût de la vie ».
À la deuxième place du classement, Lyon devenait déjà de plus en plus attractive, notamment pour les entreprises qui souhaitent démarrer leur activité, avec une attraction plus importante que la capitale.
Une autre étude d’un acteur spécialisé dans l’immobilier de bureaux classe récemment Lyon à la 13ème place des villes d’Europe affichant le meilleur potentiel économique.
Et IBM la classe dans le Top 20 des métropoles mondiales les plus attractives dans son étude « Global Location Trends », et à la 7ème place européenne.
Tous ces excellents résultats démontrent essentiellement que l’activité économique de la métropole lyonnaise et de sa région est en bonne santé et a encore de beaux jours devant elle.
L’évolution démographique y est dynamique, et le taux de chômage plus faible que le taux national. Sa stabilité rassure ainsi les investisseurs immobiliers, critère très prisé en ces temps d’incertitude économique et politique globale.
Panorama immobilier de la région Lyonnaise
De ce contexte positif pour la ville, découle une hausse des prix de 6% en moyenne sur le marché immobilier depuis début 2016.
Le cœur de Lyon a des avantages conséquents et sait parfaitement les utiliser. Des transports urbains bien développés, des accès facilités pour les déplacements nationaux et internationaux. À cela s’ajoutent des grands projets immobiliers qui tirent la demande vers le haut dans certains arrondissements. Les vieux édifices tirent eux aussi leur épingle du jeu en obtenant la plus forte progression de prix : près de 300€ de plus par mètre carré dans le 1er arrondissement et 500€ dans le 2ème, en tout juste 6 mois.
Malgré cette hausse des prix immobiliers, Lyon reste plus abordable que la capitale parisienne, et permet donc d’envisager une meilleure rentabilité pour les investisseurs immobiliers.
L’attractivité de la métropole lyonnaise bénéficie aussi aux villes situées en périphérie. Souvent au-delà de la première couronne, les secteurs comme la Côtière de l’Ain proposent des habitats variés, avec des logements accessibles aux primo-accédants en centre ville, et des logements plus qualitatifs destinés à une population plus aisée.
Au-delà de la deuxième couronne, les secteurs comme le Val de Saône et Nord-Isère se destinent majoritairement à des logements locatifs ou des achats facilités par la loi Pinel. Le développement des infrastructures routières et des transports dans ces zones éloignées aident les acquéreurs à se projeter dans leur futur habitat.
Cependant, une question revient régulièrement : « Dans le cas d’un changement de poste, est-ce que mon bien se revendra aussi facilement que ceux situé dans le cœur de la ville de Lyon ? ». L’avenir le dira…
Lyon est ainsi actuellement en haut des podiums, mais n’est pas un cas exceptionnel. D’autres métropoles comme Paris, Bordeaux, ou encore Montpellier, on vu leur marché immobilier à la hausse cette année, avec une forte demande en partie due à la baisse des taux de crédit de ces derniers mois.
Sources : PWC, lyonpoleimmo.com et lyoncapitale.fr