Selon l’INSEE, on dénombrait 3 281 000 résidences secondaires en 2016 contre 2 546 000 en 1986, soit une augmentation de près de 30% ; la majorité étant concentrée dans l’Ouest de la France. L’investissement dans le marché immobilier des résidences secondaires est donc reparti de plus belle.
Des résidences secondaires de plus en plus nombreuses
Issues d’un héritage (25%) ou d’un achat (75%), les résidences secondaires sont au nombre de 3 281 000 en France métropolitaine en 2016 selon l’INSEE. Ce nombre a augmenté de 30% en 20 ans (on en dénombrait 2 546 000 en 1986), et il croit d’1% par an depuis 2011, contre 0,4% par an entre 2006 et 2011.
Selon une étude IFOP, 23% des résidences secondaires sont localisées dans l’Ouest de la France contre 21% en Méditerranée et 15% dans le Sud-Est. Les communes de moins de 2 000 habitants sont plébiscitées par les Français à hauteur de 30%.
La mer est préférée à la montagne : 34% des résidences sont situées à proximité de la mer, 26% à la campagne et 13% à la montagne. Même si la maison individuelle est synonyme de résidence secondaire, 42% des Français privilégient les appartements comme résidence secondaire, moins coûteux à l’achat et plus accessibles en charges et entretien.
Le top 3 des villes rêvées pour acquérir une résidence secondaire sont Arcachon et le bassin qui l’entoure sur la Côte Atlantique, Deauville, la célèbre station balnéaire normande, et Cassis, dans les Bouches-du-Rhône, mondialement connue pour ses calanques.
Un investissement qui peut être rentable
Les taux d’intérêt d’emprunt moyens qui restent bas (aux alentours d’1,5%) incitent les Français à investir à nouveau dans une résidence secondaire, alors que ce marché était boudé depuis 2008. Il repart donc à la hausse.
68% de ces nouveaux acquéreurs ne souhaitent pas dépenser plus de 250 000 euros pour l’acquisition de leur résidence secondaire.
38% des propriétaires de résidence secondaire veulent par ailleurs rentabiliser leur investissement immobilier et mettent leur résidence à la location. La moitié loue ce bien immobilier moins de 2 mois par an, l’autre moitié le louant plus de 3 mois.